Panique sur les ETF : 800 millions de dollars retirés en 24 heures
Panique sur les ETF : 800 millions de dollars retirés en 24 heures
Journée de tension historique sur les marchés crypto, marquée par des retraits nets de près de 800 millions de dollars des ETF spot adossés à Bitcoin et Ethereum. Cette vague de sorties, survenue alors que le Bitcoin retombait sous les 100 000 $, traduit un climat de nervosité extrême parmi les investisseurs institutionnels. Elle s’inscrit dans une tendance plus large de désengagement, les flux négatifs cumulés des cinq derniers jours atteignant environ 1,9 milliard de dollars.
Les analystes évoquent moins une panique totale qu’un repositionnement stratégique face à la conjoncture. Les grands fonds semblent vouloir sécuriser leurs gains après plusieurs mois d’euphorie, dans un contexte de hausse du dollar et d’incertitude monétaire. La réserve fédérale laisse entrevoir un durcissement de sa politique, ce qui pousse certains acteurs à réduire leur exposition aux actifs risqués, dont les cryptomonnaies.
Cette situation s’accompagne d’un indice « Fear & Greed » retombé dans la zone de peur extrême, signe d’un marché dominé par la prudence. La baisse de liquidité et la volatilité accrue alimentent une atmosphère d’attente : beaucoup d’investisseurs observent sans agir, craignant un mouvement plus profond.
Malgré tout, certains experts relativisent la portée de ces retraits, estimant qu’il s’agit avant tout d’une phase de consolidation et qu’un nouveau cycle haussier pourrait survenir.
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Donald Trump détaille sa vision pro-crypto
Lors d’un discours prononcé à Miami, Donald Trump a réaffirmé sa volonté de faire des États-Unis la superpuissance du Bitcoin et la capitale mondiale des cryptomonnaies. Il a indiqué que son administration avait déjà signé des décrets historiques pour mettre fin à la guerre du gouvernement fédéral contre les cryptomonnaies, et que le secteur crypto auparavant sous forte pression était désormais reconnu comme un domaine majeur.
Trump a aussi pris soin de souligner le rôle des entrepreneurs américains dans cette dynamique, évoquant la mobilisation des personnes brillantes qui investissent dans les cryptomonnaies. Cette posture tranche avec l’approche plus prudente de l’époque précédente, où l’industrie crypto était fréquemment dans le viseur des régulateurs fédéraux. En plaçant la crypto comme un levier d’innovation et d’indépendance financière, il vise à repositionner les États-Unis en tête de la course technologique mondiale.
Cependant, faute de détails concrets, ces déclarations sont surtout symboliques à ce stade. Aucun calendrier précis ou loi phare n’a été annoncée, et certains analystes notent que l’enthousiasme politique devra se traduire par des dispositifs réglementaires ou fiscaux cohérents pour changer véritablement la donne. Le fait que l’administration brandisse des mots forts sur la souveraineté numérique et l’autonomie du dollar peut raviver l’intérêt des acteurs crypto, mais le respect d’un cadre clair sera déterminant.
Il s’agit désormais de passer du discours à la mise en œuvre. Le secteur des cryptomonnaies observe donc de près l’évolution de cette stratégie, qui pourrait ouvrir de nouvelles opportunités pour l’avenir.
La contre-offre française qui défie le rachat d’Exaion
Nous assistons actuellement à une bataille autour du rachat d’Exaion, filiale d’EDF spécialisée dans le calcul haute performance et la blockchain. En août 2025, EDF avait signé un accord avec l’américain Marathon Digital Holdings pour céder 64 % du capital d’Exaion, pour environ 168 millions de dollars. Mais cette vente, soumise à l’approbation des autorités françaises, inquiète : elle placerait un acteur stratégique de la tech française sous le régime juridique du Cloud Act américain, menaçant la souveraineté numérique nationale.
En réaction, un consortium français baptisé FlexGrid France a déposé une contre-offre de 30 millions d’euros. Leur projet inclut 150 millions d’investissements dans les infrastructures françaises et un dispositif d’actionnariat salarié pour les employés d’Exaion. Contrairement à l’offre américaine, cette proposition laisserait à EDF une liberté totale d’action et écarterait toute clause de non-concurrence.
Le dossier est actuellement examiné par la Direction du Trésor, tandis que des voix politiques, dont celles d’Éric Ciotti et d’autres députés, appellent à bloquer la vente au nom de l’intérêt national. Le ministre de la Défense défend toutefois la transaction avec Marathon, la présentant comme une opportunité de financement et de croissance technologique.
Au-delà de la simple rivalité commerciale, l’affaire symbolise un enjeu stratégique plus large : celui du contrôle européen sur les technologies émergentes. Le cas Exaion illustre la difficulté pour la France de concilier ouverture économique et indépendance numérique.
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L’écosystème Ethereum bat un nouveau record de TPS
L’écosystème Ethereum vient d’enregistrer un pic de 3 453 transactions par seconde (TPS) le 4 novembre 2025. Cette performance témoigne de l’évolution significative de la plateforme, qui ne se limite plus à sa couche de base (L1) mais s’appuie désormais sur un réseau riche de roll-ups et d’autres L2.
Ce résultat est d’autant plus remarquable qu’en comparaison, la blockchain Ethereum seule avait auparavant atteint un sommet de seulement 134 TPS, voire environ 69 TPS dans certains pics antérieurs. On comprend donc que cet écosystème agrégé montre une montée en puissance réelle, apportée notamment par la mise à jour vers la Proof of Stake en 2022 et le déploiement actif de solutions de mise à l’échelle.
Malgré ce record, Ethereum reste encore distancé par certaines blockchains concurrentes selon les chiffres disponibles. Le succès de 3 453 TPS découle donc de l’ensemble de l’écosystème multi-couches, et non seulement de la couche de base.
En conclusion, cet exploit valide la trajectoire d’Ethereum vers une plus grande scalabilité et renforce sa crédibilité dans le paysage blockchain. Toutefois, il souligne aussi que la concurrence reste forte et que maintenir ce rythme et cette robustesse sera un défi continu.