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Un nouvel impôt sur la fortune “improductive” voté à l’Assemblée
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Un nouvel impôt sur la fortune “improductive” voté à l’Assemblée

Un nouvel impôt sur la fortune “improductive” voté à l’Assemblée

L’Assemblée nationale a adopté un amendement visant à remplacer l’actuel impôt sur la fortune immobilière (IFI) par un nouvel “impôt sur la fortune improductive”. Cette mesure, prévue pour 2026, entend élargir l’assiette de taxation en y intégrant certains biens jusqu’ici exclus, comme l’or, les œuvres d’art, les yachts ou les collections de luxe, tout en abaissant légèrement le taux maximal applicable.

L’objectif affiché du gouvernement est de mieux cibler la richesse “non productive”, c’est-à-dire les actifs qui ne participent pas directement à l’économie réelle, tout en évitant de décourager l’investissement dans les entreprises. En pratique, cette réforme pourrait toutefois produire un effet paradoxal : de nombreux “petits millionnaires” verront leur imposition augmenter, tandis que les ultra-riches, dont les patrimoines sont majoritairement financiers ou internationaux, resteraient relativement épargnés.

Les premières estimations évoquent un rendement fiscal proche de 2 milliards d’euros, soit à peine supérieur à celui de l’actuel IFI. Les partisans du texte y voient un geste symbolique en faveur d’une fiscalité plus équitable, tandis que ses détracteurs dénoncent une mesure de communication sans réelle efficacité économique.

Le débat devrait se poursuivre dans le cadre du budget 2026, alors que la question de la redistribution et de la taxation du capital s’impose de plus en plus comme un enjeu politique majeur en France.

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L’Union européenne prépare un superviseur pour les marchés

Bruxelles envisage la création d’un superviseur européen unique, sur le modèle de la SEC américaine, afin de centraliser la régulation des marchés boursiers, des plateformes de cryptomonnaies et des infrastructures financières. L’objectif : mettre fin à la fragmentation actuelle, où chaque pays membre applique ses propres règles, compliquant l’accès au marché européen pour les entreprises du secteur.

Ce futur dispositif placerait l’ESMA (European Securities and Markets Authority) au cœur du système. L’agence deviendrait l’autorité de référence pour les entités transfrontalières majeures, les plateformes crypto et les chambres de compensation, avec un pouvoir d’arbitrage renforcé en cas de désaccord entre régulateurs nationaux. Cette centralisation permettrait de gagner en cohérence et en rapidité de décision, tout en réduisant les écarts réglementaires entre États.

Le projet s’inscrit dans la stratégie de l’Union des marchés de capitaux, qui vise à renforcer la compétitivité financière de l’Europe face aux États-Unis. Soutenue par Christine Lagarde et plusieurs commissaires européens, cette réforme pourrait être officialisée dès la fin de l’année, marquant une étape décisive vers une régulation plus unifiée du secteur financier et crypto.

Cependant, la proposition divise : certains États membres, comme l’Irlande et le Luxembourg, redoutent une perte d’influence et une surcharge administrative. De leur côté, plusieurs acteurs de la crypto craignent une supervision trop rigide, éloignée de l’esprit d’innovation du Web3. Reste à savoir si ce régulateur unique parviendra à concilier efficacité, compétitivité et flexibilité, sans freiner le développement des nouvelles technologies financières en Europe.

Nvidia dépasse les 5 000 milliards de dollars

Nvidia vient de franchir un cap inédit en devenant la première entreprise au monde à dépasser les 5 000 milliards de dollars de capitalisation boursière. Ce record confirme son statut de leader incontesté de la révolution de l’intelligence artificielle et des semi-conducteurs, au cœur de la transformation numérique mondiale.

Cette ascension fulgurante s’appuie sur la demande explosive de puces graphiques et de processeurs dédiés à l’IA générative, aux data centers et au cloud computing. En quelques mois seulement, la valorisation de Nvidia a bondi de 4 000 à 5 000 milliards, symbolisant l’ampleur de la ruée vers l’IA dans tous les secteurs de l’économie. Ses produits alimentent en effet les plus grands modèles d’intelligence artificielle au monde, des laboratoires de recherche jusqu’aux géants du cloud.

Mais ce triomphe s’accompagne d’un défi : maintenir un rythme de croissance soutenu face à une concurrence de plus en plus agressive, notamment d’AMD, d’Intel et des fabricants chinois. Les tensions géopolitiques sur les exportations de puces vers la Chine restent également un facteur de risque majeur.

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Hack massif sur Balancer

Le protocole de finance décentralisée Balancer est la cible d’un hack majeur touchant ses pools v2, provoquant une onde de panique dans la communauté DeFi. Les équipes du projet ont confirmé qu’une faille critique est en cours d’exploitation et ont demandé à tous les utilisateurs concernés de révoquer immédiatement leurs autorisations et, si possible, de retirer leurs fonds pour éviter toute perte.

Les premières analyses laissent penser que les attaquants exploitent une vulnérabilité au sein des smart contracts de la version v2 du protocole, permettant d’accéder aux fonds déposés dans certaines pools. Les pertes estimées dépasseraient déjà la centaine de millions de dollars, même si le montant exact reste encore à confirmer.

Les équipes techniques de Balancer ont réagi rapidement en mettant en pause certaines fonctions et en diffusant des instructions d’urgence sur leurs canaux officiels. Plusieurs experts en sécurité blockchain ont relayé l’alerte, insistant sur le fait que les utilisateurs ne doivent interagir avec aucun contrat Balancer tant que la faille n’est pas colmatée.

Cet incident rappelle la fragilité persistante de la DeFi face aux failles de code et à la complexité croissante des contrats interconnectés. Balancer, pourtant considéré comme un acteur majeur et audité du secteur, rejoint ainsi la longue liste des protocoles victimes d’attaques sophistiquées ces derniers mois.

À l’heure actuelle, le protocole reste partiellement opérationnel, mais la priorité absolue est la sécurisation des fonds encore présents sur les pools v2. Une enquête est en cours pour identifier l’origine exacte de la faille et évaluer les options de récupération ou de compensation des utilisateurs touchés.


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