Maeva i te pae Coinstancy 👋
Ethereum fête ses 10 ans
News

Ethereum fête ses 10 ans

Ethereum fête ses 10 ans

Le 30 juillet 2015 naissait officiellement Ethereum avec le minage de son tout premier bloc. En dix ans, cette blockchain est passée d’un projet expérimental porté par Vitalik Buterin à une infrastructure mondiale essentielle pour la finance décentralisée, les NFT, les applications Web3 et bien plus encore.

L’année 2016 a marqué un tournant avec le piratage de The DAO, qui a entraîné un hard fork décisif, séparant Ethereum en deux réseaux distincts : Ethereum et Ethereum Classic. Malgré cette crise, Ethereum a poursuivi son évolution à grande vitesse.

Le passage au Proof-of-Stake en 2022, grâce à la mise à jour The Merge, a été l’un des jalons les plus importants. Cette transition a réduit de plus de 99 % sa consommation énergétique, renforçant son image de réseau responsable et durable. D’autres mises à jour comme Dencun et Pectra ont ensuite permis de faire évoluer la scalabilité du réseau, facilitant notamment le déploiement de solutions Layer 2.

Aujourd’hui, Ethereum c’est plus de 100 milliards de dollars de valeur sécurisée, des millions d’utilisateurs actifs et des intégrations croissantes par les institutionnels, notamment via les ETF. Sa stabilité, sa sécurité et son ouverture à l’innovation en font un pilier incontournable de l’écosystème blockchain.

À l’occasion de ses 10 ans, la communauté a célébré le chemin parcouru avec divers événements, des NFT commémoratifs, mais aussi une vraie réflexion sur les défis à venir. Ethereum entame désormais sa seconde décennie avec une ambition claire : devenir l’infrastructure numérique de référence pour le monde de demain.

Les meilleurs rendements sont sur Coinstancy.

Inscris-toi gratuitement en quelques clics.

S'inscrire maintenant

La SEC veut faire passer les marchés américains sur blockchain

La Securities and Exchange Commission, dirigée par Paul Atkins, a lancé une initiative ambitieuse baptisée « Project Crypto ». Ce projet vise à intégrer les infrastructures blockchain au cœur des marchés financiers américains, modernisant ainsi les systèmes de trading, de règlement et de clearing.

L’objectif est clair : transformer les flux boursiers vers des systèmes on-chain, avec des transactions en temps réel, une sécurité renforcée, et des contrôles réglementaires automatisés pour standardiser la conformité. Il s’inscrit dans une vision plus large destinée à renforcer la position des États-Unis en tant que leader mondial de l’économie numérique.

Le projet se déploie étape par étape : d’abord un pilote sur les échanges de titres en 2024, puis l’extension prévue aux opérations bancaires et aux produits dérivés d’ici 2027. Cette montée en puissance progressive assure une adaptation mesurée des acteurs financiers.

Parmi les priorités figure la clarification du statut des actifs numériques : distinguer clairement ce qui relève des securities, des commodities, des stablecoins ou des tokens utilitaires.

Cette stratégie réglementaire trouve son écho dans un rapport présidentiel, recommandant l’adoption du Genius Act, la réorganisation des responsabilités entre SEC et CFTC, et de nouvelles normes anti-blanchiment adaptées aux actifs numériques. Dans ce contexte, plusieurs acteurs majeurs, tels que Coinbase, préparent des offres d’actions tokenisées, entrant directement dans cette logique on-chain régulée. Si le programme réussit, il pourrait accélérer la modernisation du système financier tout entier.

KuCoin abandonne la France

KuCoin a annoncé qu’elle cessera d’offrir ses services aux résidents français à partir du mois d’août, en raison de son absence de conformité avec la réglementation européenne MiCA et des directives nationales en vigueur.

À partir du 4 août, les utilisateurs français ne pourront plus passer d’ordres, déposer de fonds ni créer de nouveaux comptes KYC. Il leur est recommandé de retirer leurs avoirs au plus vite. La phase suivante, prévue le 25 août, entraînera la liquidation automatique de toute position encore ouverte, l’annulation des ordres en suspens et la désactivation des cartes KuCard. Ensuite, les avoirs restants au-delà d’un certain seuil seront transférés vers une entité tierce conforme, avec des instructions fournies par KuCoin pour leur récupération.Aux utilisateurs concernés, il reste moins d’un mois pour sécuriser leurs actifs sans contrainte.

KuCoin indique espérer revenir en France à condition d’obtenir une licence valide dans l’Union, via une entité régulée compatible avec MiCA.
Ce retrait soulève des questions plus larges sur l’équilibre entre innovation crypto et obligations réglementaires, même pour les plateformes les plus influentes. Cette décision marque un tournant : le respect des normes devient inévitable pour jouer sur le territoire européen. Le cas de KuCoin devient ainsi un exemple clair des conséquences potentielles en cas de non-alignement réglementaire.
D’autres acteurs pourraient bientôt être confrontés au même dilemme : se conformer ou se retirer.

Les meilleurs rendements sont sur Coinstancy.

Inscris-toi gratuitement en quelques clics.

S'inscrire maintenant

Visa multiplie les options stablecoins

Visa vient de franchir une étape majeure dans l’ère des paiements numériques en intégrant trois nouveaux stablecoins à ses infrastructures de règlement : deux adossés au dollar (USDG et PYUSD) et un adossé à l’euro (EURC). Simultanément, elle étend son support à deux blockchains additionnelles, Stellar et Avalanche, en plus d’Ethereum et Solana déjà prises en charge.

Ces évolutions s’inscrivent dans une stratégie claire : offrir un réseau multi‑stablecoins et multi‑chaînes capable de fluidifier les transactions globales tout en garantissant rapidité et interopérabilité. Certains utilisateurs auront ainsi la possibilité de régler ou recevoir des paiements en dollars ou en euros numériques, simplement via Visa.

Visa a déjà montré son intérêt pour les stablecoins dès 2020, en les testant pour le règlement via l’USDC. Aujourd’hui, la plateforme ambitionne de servir des programmes de cartes, des partenaires bancaires et des fintechs sur ces nouvelles chaînes, en construisant une infrastructure robuste.

Pour Cuy Sheffield, responsable crypto chez Visa, les stablecoins représentent une chance de renforcer l’inclusion financière dans les marchés émergents où l’accès au système bancaire est limité. Jack Forestell, directeur produit, approuve cette ouverture annoncée comme globalement évolutive. Il estime que la montée récente de la régulation, notamment via le Genius Act aux États-Unis, clarifie les conditions de développement pour ces actifs numériques.

Concrètement, Visa se positionne comme un relais essentiel entre les univers crypto et les flux financiers existants. Son ambition : que les stablecoins deviennent un moyen de paiement courant, efficace et intégré. Ce coup d'accélérateur prépare le terrain pour une adoption plus générale, y compris dans les économies les moins connectées.

Partager cet article