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Euro numérique : la BCE termine la phase préparatoire
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Euro numérique : la BCE termine la phase préparatoire

Euro numérique : la BCE termine la phase préparatoire

La Banque centrale européenne a annoncé avoir achevé la phase de préparation technique du projet d’euro numérique. Après plusieurs années d’études, de tests et de réflexions sur l’architecture du futur système, la BCE estime que son travail est désormais terminé à ce stade. La suite du projet dépend maintenant des décisions politiques et législatives qui devront être prises au niveau européen pour encadrer officiellement l’émission de cette nouvelle forme de monnaie.

L’euro numérique a vocation à devenir une version électronique de la monnaie unique, émise directement par la BCE et destinée au grand public. Il serait utilisé en complément de l’argent liquide pour les paiements du quotidien, en ligne comme en magasin. L’objectif est de proposer un moyen de paiement sûr, universel et indépendant des acteurs privés, tout en s’adaptant à la digitalisation croissante des usages financiers.

Les prochaines étapes reposent sur le Parlement européen et le Conseil de l’Union européenne, qui devront adopter un cadre juridique précis. Sans base légale, la BCE ne peut pas passer à une phase de déploiement. Si ces textes sont validés dans les prochaines années, des projets pilotes pourraient voir le jour afin de tester l’euro numérique dans des conditions réelles avant une éventuelle généralisation.

Ce projet s’inscrit dans un contexte de transformation profonde des paiements, marqué par le recul du cash et la montée en puissance des solutions numériques privées, notamment les stablecoins. Pour l’Union européenne, l’euro numérique est aussi un enjeu de souveraineté monétaire. Mais il continue de susciter des débats, notamment autour de la protection de la vie privée, du rôle des banques commerciales et du degré de contrôle que pourrait exercer la banque centrale sur les paiements des citoyens.

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Aave : la SEC met fin à une enquête de quatre ans

Après quatre ans d’investigation, la Securities and Exchange Commission des États-Unis a décidé de clore son enquête contre le protocole de finance décentralisée Aave sans prendre de poursuites formelles. L’affaire remontait à une inspection approfondie du fonctionnement du protocole, de ses produits et de ses mécanismes de distribution de tokens, dans le but de déterminer s’il violait ou non les lois américaines sur les valeurs mobilières.

La décision de la SEC signifie que, malgré une surveillance réglementaire intense, l’autorité n’a estimé ni nécessaire ni justifié d’engager des actions en justice contre Aave ou ses fondateurs sur la base des éléments rassemblés au cours de cette période. Cette issue contraste avec d’autres affaires récentes où la SEC a poursuivi des acteurs de la DeFi pour des motifs similaires, ce qui a tendance à renforcer l’incertitude réglementaire autour des projets décentralisés.

Pour la communauté crypto, cette clôture sans sanctions est perçue comme une victoire importante pour la finance décentralisée. Elle peut être interprétée comme un signe que certains modèles DeFi, y compris ceux qui ne reposent pas sur une entité juridique centralisée, ne sont pas automatiquement considérés comme des offres illégales de titres ou d’actifs financiers soumis aux mêmes règles que les marchés traditionnels. Aave pourrait ainsi servir de référence pour d’autres protocoles confrontés à des examens réglementaires.

Cela dit, la situation ne signifie pas une absence totale de défis réglementaires à l’avenir. Les cadres légaux autour de la DeFi restent flous et évolutifs, et la SEC ou d’autres autorités pourraient changer d’approche ou d’interprétation en fonction des circonstances et de l’intensification des préoccupations en matière de protection des investisseurs. De plus, la décision n’empêche pas d’éventuelles actions civiles si de nouveaux éléments venaient à émerger.

Circle signe t’il l’arrêt de mort d’Axelar ?

Circle, l’émetteur de l’USDC, a décidé de mettre fin à son soutien au protocole Axelar, une infrastructure de communication inter-blockchains censée faciliter l’échange de messages et de tokens entre réseaux. Cette annonce a provoqué une chute brutale du prix du token AXL, qui s’est déprécié d’environ 18 % en très peu de temps, reflétant la perte de confiance des investisseurs dans le projet.

Axelar n’est pas une blockchain comme les autres : il agit comme un pont universel, permettant à des applications et des tokens de circuler entre différents réseaux (par exemple Cosmos, Ethereum ou d’autres chaînes compatibles). Circle utilisait ce protocole pour certaines fonctionnalités de l’USDC sur ces réseaux. En retirant sa participation, Circle prive Axelar d’une source majeure d’intégration et de crédibilité technique.

La décision de Circle s’explique par une réévaluation des risques et des priorités techniques. L’entreprise cherche à consolider ses infrastructures autour de solutions jugées plus robustes ou alignées avec ses objectifs de rapidité, de sécurité et de conformité réglementaire. Pour Axelar, perdre un partenaire stratégique d’une telle envergure est un coup dur, car cela réduit l’adoption potentielle de ses solutions.

La réaction du marché a été immédiate : le token AXL a plongé, certains opérateurs évoquant une “fin prématurée” du projet s’il ne trouve pas rapidement des relais d’intégration comparables. Les porteurs se retrouvent face à une perspective incertaine, car la viabilité future d’Axelar dépend désormais de son aptitude à attirer d’autres grandes entités ou à se réinventer sans Circle.

Cette situation illustre un phénomène plus large dans l’écosystème crypto : la dépendance de certains protocoles à des partenaires clés peut devenir un point de fragilité, surtout quand ces partenaires redéfinissent leurs stratégies. Pour les investisseurs, l’affaire rappelle l’importance d’évaluer non seulement la technologie sous-jacente d’un projet, mais aussi la qualité et la pérennité de ses partenariats.

Pour Axelar, l’heure est à la recherche de nouvelles alliances ou à une réinvention de sa feuille de route si le protocole veut survivre à ce revers majeur.

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Bitcoin désormais pris en charge dans MetaMask

La célèbre extension de wallet MetaMask annonce l’intégration native du Bitcoin dans son application, marquant un tournant majeur pour l’écosystème crypto. Les utilisateurs pourront désormais stocker, envoyer, recevoir et gérer leurs bitcoins directement depuis MetaMask, aux côtés d’Ethereum, des tokens compatibles EVM et de nombreux autres actifs numériques. Cette intégration répond à une demande de longue date de la communauté, qui souhaitait regrouper l’ensemble de ses avoirs crypto dans un même portefeuille intuitif.

Concrètement, MetaMask supporte Bitcoin via des solutions de Bitcoin “tokenisé” ou bridgé, permettant d’interagir avec l’actif sans quitter l’interface familière du wallet. Cela simplifie l’expérience pour les détenteurs de BTC qui souhaitent l’utiliser dans des applications DeFi ou des services compatibles, tout en conservant la sécurité et le contrôle de leurs clés privées. La fonctionnalité est disponible sur l’extension de bureau et se déploie progressivement sur l’application mobile.

Cette évolution s’inscrit dans une tendance plus large où les portefeuilles multi-chaines cherchent à intégrer les principaux actifs du marché pour fluidifier l’usage quotidien des cryptos. En intégrant Bitcoin, MetaMask réduit la fragmentation des outils et facilite la gestion inter-actifs des différents réseaux. Les utilisateurs n’auront plus besoin de passer par des solutions externes ou des wallets séparés pour gérer leur BTC et leurs autres tokens.

Du point de vue de la sécurité, MetaMask conserve son modèle non-custodial : l’utilisateur garde le contrôle exclusif de ses clés privées, ce qui signifie qu’il est le seul à pouvoir accéder à ses fonds. L’ajout de Bitcoin ne change rien à ce principe fondamental, même si les modalités techniques d’interaction avec le réseau Bitcoin diffèrent de celles d’Ethereum ou des blockchains EVM.

Enfin, l’intégration de Bitcoin dans MetaMask pourrait encourager davantage d’applications décentralisées à exploiter ces nouvelles capacités, ouvrant la voie à des services DeFi cross-chain plus riches et plus accessibles aux détenteurs de BTC.

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