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L’étau réglementaire européen se resserre
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L’étau réglementaire européen se resserre

L’étau réglementaire européen se resserre

L’Union européenne n’interdit pas explicitement Bitcoin, mais les multiples réglementations mises en place ces dernières années en compliquent fortement l’usage. Le RGPD, par exemple, pose un problème fondamental : le droit à l’effacement est incompatible avec la nature immuable de la blockchain. Résultat, tout en laissant Bitcoin "autorisé", le cadre légal européen le rend difficilement conciliable avec les exigences juridiques en matière de données personnelles.

À cela s’ajoutent les contraintes liées à la lutte contre le blanchiment d’argent, qui exigent l'identification complète des utilisateurs : un point en opposition directe avec l’essence pseudonyme de Bitcoin.

La combinaison de ces contraintes, bien qu'indirecte, pourrait rendre l’utilisation effective de Bitcoin quasi impossible dans le cadre légal européen, notamment pour les particuliers souhaitant rester souverains sur leurs clés privées. Plusieurs acteurs du secteur craignent une situation de bannissement de facto, où la légalité formelle coexiste avec une répression pratique. À mesure que l’Europe affine ses textes, la frontière entre régulation et marginalisation devient de plus en plus floue.


La mise à jour Pectra amorce une nouvelle ère pour Ethereum

La mise à jour Pectra, déployée le 7 mai 2025, marque un tournant pour Ethereum. Combinant les améliorations Prague et Electra, cette upgrade technique vise à renforcer les performances du réseau tout en améliorant l'expérience des utilisateurs. L’un des ajouts majeurs, l’EIP-7702, introduit une abstraction des comptes permettant aux wallets classiques de se comporter comme des smart contracts temporaires, une révolution pour la flexibilité et l’automatisation des transactions.

Autre évolution notable : l’EIP-7251, qui augmente le seuil de dépôt pour devenir validateur de 32 à 2048 ETH. Cette mesure vise à réduire drastiquement le nombre de validateurs, soulageant ainsi la charge réseau et améliorant sa résilience. Dans le même esprit, l’EIP-7691 augmente le nombre de blobs par bloc, facilitant la scalabilité et réduisant les frais sur les solutions de L2.

Mais cette mise à jour va au-delà des simples chiffres : elle s’inscrit dans la stratégie à long terme de transition vers une infrastructure plus robuste, modulaire et orientée utilisateurs. Les développeurs soulignent que Pectra est une fondation clé pour les futures évolutions, notamment dans le cadre de la feuille de route vers Ethereum 2.0. Elle anticipe également les exigences réglementaires croissantes, en rendant les interactions plus programmables et audibles.


Meta revient avec un stablecoin intégré aux réseaux sociaux

Trois ans après l’échec de son projet Diem, Meta revient sur le devant de la scène crypto avec une nouvelle initiative centrée sur les stablecoins. Contrairement à son approche précédente, qui visait à créer une monnaie universelle pour l’ensemble de ses plateformes, l’entreprise privilégie désormais l’intégration discrète d’un stablecoin dans les fonctionnalités de paiement de Facebook, WhatsApp et Instagram, où les paiements entre créateurs explosent.

Meta multiplie les discussions avec des partenaires de confiance pour émettre ou s’adosser à un stablecoin existant, plutôt que d’en créer un nouveau. L'objectif : proposer des paiements transfrontaliers plus rapides, moins chers et mieux adaptés à l’économie numérique en plein essor sur les réseaux sociaux. Cette orientation permettrait également à Meta de contourner les obstacles réglementaires qui avaient plombé Diem, tout en s’inscrivant dans un écosystème crypto désormais plus mature.

La société semble vouloir transformer ses plateformes en places de marché, où les utilisateurs pourront acheter des biens, payer des abonnements ou même rémunérer des créateurs, sans quitter l’application. Dans ce modèle, les stablecoins jouent un rôle pivot. Meta s’adapte aussi aux régulations à venir, notamment en Europe, en concevant une architecture souple, interopérable, mais conforme.


Le développeur de Zerebro aurait simulé sa mort

Le 4 mai 2025, l’univers crypto a été secoué par une scène diffusée en direct sur Pump.fun : Jeffy Yu, développeur du projet Zerebro, semblait se suicider devant des milliers d’internautes. Quelques heures plus tard, des indices troublants sont venus semer le doute. Une lettre, prétendument écrite par Yu, évoquait le harcèlement de la communauté et un épuisement psychologique profond. Mais l’absence de preuves officielles a laissé la porte ouverte à une autre hypothèse : la mise en scène.

Rapidement, des signes d’activité ont été repérés sur plusieurs de ses wallets, ranimant les soupçons d’un simulacre orchestré pour échapper à la pression ou à d’éventuelles poursuites. Zerebro, un projet mêlant blockchain et intelligence artificielle, avait connu une croissance fulgurante, atteignant une capitalisation de 800 millions de dollars, avant de s’effondrer dans la tourmente. Certains membres de la communauté parlent d’arnaque, d’autres de manipulation émotionnelle à grande échelle.

Cette affaire soulève des questions profondes sur la fragilité mentale des fondateurs de projets web3, souvent propulsés en figures publiques sans protection ni structure. Elle met aussi en lumière les dérives toxiques d’une culture crypto obsédée par les rendements et impitoyable avec ses figures défaillantes.

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