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Les banques américaines autorisées à servir d’intermédiaires pour l’achat de cryptomonnaies
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Les banques américaines autorisées à servir d’intermédiaires pour l’achat de cryptomonnaies

Les banques américaines autorisées à servir d’intermédiaires pour l’achat de cryptomonnaies

Les régulateurs bancaires américains viennent d’ouvrir une nouvelle voie pour l’intégration des cryptomonnaies dans la finance traditionnelle. Les banques nationales sont désormais autorisées à agir comme intermédiaires dans les transactions crypto, en exécutant des opérations d’achat et de vente pour le compte de leurs clients. Ce cadre repose sur un modèle dit « sans risque de détention », où la banque ne conserve pas les actifs numériques sur son bilan mais se contente de faciliter la transaction.

Concrètement, une banque peut acheter une cryptomonnaie auprès d’un vendeur et la revendre quasi instantanément à un client acheteur. Cette mécanique permet aux établissements de proposer un accès aux actifs numériques sans s’exposer directement à la volatilité du marché. Pour les clients, cela signifie la possibilité d’acheter ou de vendre des cryptos via leur banque habituelle, sans passer par une plateforme d’échange indépendante.

Cette évolution marque un pas important vers la normalisation des cryptomonnaies aux États-Unis. Elle s’inscrit dans une dynamique plus large visant à rapprocher les services financiers traditionnels et les actifs numériques, tout en maintenant un cadre réglementaire strict. Les banques pourraient ainsi intégrer progressivement des services crypto à leurs offres existantes, aux côtés des produits d’investissement classiques.

Cependant, en facilitant l’accès aux cryptomonnaies, les banques introduisent indirectement la volatilité et les risques propres à ce marché dans le système financier traditionnel. Les autorités devront donc veiller à ce que ces nouvelles pratiques s’accompagnent de contrôles solides et d’une gestion rigoureuse des risques, afin d’éviter toute instabilité à grande échelle.

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La France pourrait imposer la déclaration des portefeuilles auto-hébergés

Un projet débattu à l’Assemblée nationale pourrait profondément modifier la relation des Français aux cryptomonnaies détenues en self-custody. Un amendement prévoit d’étendre les obligations déclaratives aux portefeuilles auto-hébergés, c’est-à-dire ceux dont l’utilisateur détient directement les clés privées, comme les wallets logiciels ou matériels. Jusqu’à présent, seules les plateformes centralisées, notamment étrangères, entraient dans le périmètre de déclaration fiscale.

Si la mesure était adoptée, les détenteurs de cryptomonnaies dépassant un certain seuil de valeur devraient déclarer chaque année l’existence et la valeur estimée de leurs portefeuilles personnels. L’objectif affiché est de combler les angles morts de la fiscalité crypto et de réduire l’écart entre les montants réellement détenus par les particuliers et ceux effectivement déclarés à l’administration. Les autorités estiment que la self-custody constitue aujourd’hui un point aveugle dans la lutte contre la fraude fiscale.

Cette proposition soulève toutefois de vives inquiétudes. Pour de nombreux acteurs du secteur, elle remet en cause un principe fondamental de l’écosystème crypto : la souveraineté individuelle sur ses actifs. Obliger les citoyens à déclarer des portefeuilles qu’ils contrôlent seuls est perçu comme une intrusion dans la vie privée financière et comme un précédent potentiellement dangereux en matière de surveillance économique.

Plusieurs zones d’ombre subsistent également sur les modalités concrètes d’application. Comment évaluer précisément la valeur d’un portefeuille à une date donnée ? Quelles sanctions seraient appliquées en cas d’erreur ou d’oubli ? Et comment l’État pourrait-il vérifier l’exactitude des déclarations sans remettre en cause le principe même de la détention privée ? Autant de questions qui alimentent le débat.

Si elle venait à être votée, cette mesure marquerait un tournant dans la régulation française des cryptomonnaies. Elle renforcerait la transparence fiscale, mais au prix d’un recul perçu de l’anonymat et de la liberté individuelle, deux piliers historiques de l’adoption crypto.

Gemini obtient le feu vert pour lancer des marchés prédictifs

La plateforme crypto Gemini vient de franchir une étape décisive en obtenant l’autorisation nécessaire pour proposer des marchés prédictifs aux États-Unis. Cette validation réglementaire marque l’aboutissement de plusieurs années de démarches et permet désormais à Gemini d’exploiter officiellement ce type de produits, où les utilisateurs peuvent parier sur l’issue d’événements futurs à travers des contrats simples reposant sur des réponses binaires.

L’annonce a immédiatement été saluée par les marchés. L’action Gemini a enregistré une forte hausse, signe que les investisseurs voient dans cette autorisation un relais de croissance stratégique. Après une période marquée par des difficultés réglementaires et une concurrence accrue, cette avancée redonne de la visibilité au modèle économique de l’entreprise et renforce sa crédibilité auprès des acteurs financiers traditionnels.

Les marchés prédictifs permettent de spéculer sur des événements variés, allant de l’économie aux décisions politiques ou à d’autres indicateurs mesurables. Gemini prévoit de déployer ces produits progressivement, d’abord sur le web puis sur mobile, avec l’ambition de toucher un public plus large que celui des seuls traders crypto. Cette diversification pourrait accroître l’engagement des utilisateurs et générer de nouvelles sources de revenus.

Plus largement, cette autorisation illustre un mouvement de fond. Les plateformes crypto cherchent à évoluer vers des modèles hybrides mêlant finance traditionnelle, produits dérivés et outils d’intelligence collective. Pour Gemini, ce feu vert représente une opportunité de se repositionner comme un acteur financier global, capable d’innover tout en restant dans un cadre réglementaire strict.

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Do Kwon condamné à 15 ans de prison

Do Kwon, le cofondateur de Terra, a été condamné à 15 ans de prison par un tribunal américain dans le cadre des poursuites qui ont suivi l’effondrement spectaculaire de l’écosystème Terra et de l’UST en 2022. Cette décision intervient après des années de procédures et de révélations autour de la chute de l’algorithme stablecoin UST et de la crypto LUNA, qui ont causé des pertes colossales pour des centaines de milliers d’investisseurs à travers le monde.

Les juges ont retenu contre Do Kwon plusieurs chefs d’accusation sérieux, notamment des accusations de fraude et de manipulation de marché, en lien direct avec la conception et la promotion des produits Terra. Le tribunal a considéré que Kwon avait sciemment trompé les investisseurs sur la viabilité du mécanisme algorithmique d’UST et sur la sécurité du modèle économique de la blockchain Terra. Cette peine de 15 ans reflète la gravité des conséquences de l’effondrement, jugé par de nombreux acteurs comme l’un des plus grands scandales de l’histoire récente de la crypto.

Cette condamnation constitue une étape majeure dans la régulation des cryptomonnaies et envoie un signal fort aux fondateurs de projets blockchain. Elle montre que les autorités judiciaires sont prêtes à appliquer des peines sévères lorsque des manquements sérieux aux règles de transparence et de protection des investisseurs sont établis. Pour beaucoup dans la communauté, la sentence est également perçue comme une forme de réparation pour les milliers de victimes qui ont vu leurs économies s’évaporer.

Au-delà de l’impact immédiat sur Do Kwon, cette décision pourrait influencer durablement la manière dont les projets crypto sont structurés et promus, en incitant une plus grande rigueur réglementaire et une meilleure information des utilisateurs. Les discussions autour de la responsabilité des fondateurs et de la nécessité d’un cadre légal clair pour les stablecoins et autres produits financiers numériques risquent de s’amplifier dans les mois à venir.

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